
Titre :Emma
Auteurice : Jane Austen Maison d’édition : 10/18 Genre : Classique
Date de publication : 1815
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Ça faisait au bail que je me disais qu’il fallait que je lise Emma. Et c’est en faisant la spéciale du Dimanche sur la lutte pour le droit des femmes de Choixpitre qu’Aline a fait une petite chronique sur Jane Austen. J’aime beaucoup la plume de cette autrice et j’aime beaucoup ses tentatives qu’elle avait fait pour libérer les femmes à son époque en titillant un peu la bonne société anglaise.
Et puis Emma, ce n’est pas comme si je ne la connaissais pas puisque j’avais déjà vu une de ses adaptations (sûrement de la BBC). Or, autant vous l’avouer de suite, l’héroine, je ne l’aime pas beaucoup. Alors, je me suis dit que cela ferait un bon exercice de lire Emma pour plusieurs raisons et pas vous montrer aussi quelque chose. Vous savez que j’aime beaucoup le style de Jane Austen et vous savez aussi que j’aime beaucoup son œuvre dans son ensemble. Mais maintenant, vous savez surtout que je ne peux pas voir l’héroïne au peinture. Alors, comment, sachant que ce livre est un bon livre, je vais faire pour ne pas vous dégouter de lire Emma juste parce que je n’aime pas l’héroine principale ?
Emma est une jeune fille de la bonne société de 21 ans. Elle est orpheline de mère et son éducation a été faite par une gouvernante qui vient de les quitter pour se marier. Ne me demandez pas pourquoi, mais Emma pense que c’est grâce à elle que ces deux personnes sont tombées amoureuses. Comme de bien entendu, alors qu’on lui présente Harriet Smith, une jeune fille naturelle donc sans famille, elle se figure qu’elle va lui trouver un mari. Evidemment, pas grand monde va la contredire sur ce point et tout va partir en cahuettes. Anatomie d’une mauvaise idée, c’est parti !
Emma, c’est une enfant gatée. Elle n’a pas eu de mère donc les seuls conseils qu’elle a reçus, c’est celle de sa gouvernante, autrement dit, une employée payée par son père. Par ailleurs, parlons un peu de son père : il vit à la campagne, sans beaucoup de relations sociales, il a peur du changement mais aussi des maladies. Autant vous dire qu’Emma n’a pas vu grand monde de son âge et qu’elle a été cocooné. C’est un tyran en puissance, quoi. Alors, oui, cela va mal se passer parce qu’elle se lie d’amitié avec Harriet qui est totalement influençable et impressionnable. Jane Austen montre par là que pas mal de jeunes filles anglaises pensent tout savoir de la vie mais en fait, quand elles se mêlent de la vie des autres, elle va plus les détruire qu’autre chose.
L’autrice nous montre au travers de cette histoire qu’elle rend agaçante qu’il ne faut pas, tout d’abord, se mêler de la vie des autres, surtout quand on parle de sentiments. Emma, elle est agaçante parce qu’elle veut marier tout le monde alors qu’elle clame haut et fort qu’elle même ne veut pas se marier. Elle ne connait absolument rien dans ce domaine et pourtant… Voilà ! Et ou connait tous.tes quelqu’un dans notre entourage qui a cette manie de vouloir marier ou caser tout le monde.
Enfin, Jane Austen montre aussi l’hypocrisie de la bonne société anglaise puisqu’elle prône le mariage à tout prix et le mariage qui allie l’amour et l’argent en plus. Et pourtant, cette même société reste figée. On se fréquente entre soit et au se marie entre soit.
Voilà pourquoi j’ai bien aime lire ce roman et que j’ai apprécié le message que j’ai perçu de l’autrice. Par contre, on ne va pas se mentir, même si Emma évolue tout au long de l’histoire et sous la plume de Jane Austen, il y a un risque que vous n’aimiez pas ce personnage. Et ce n’est pas pour cela que vous devriez ne pas aimer ce roman. Bien au contraire.
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