
Titre : The Horus Heresy I
Saga : The Horus Heresy
Numéro de tome : 1
Auteurice : Dan Abnett, Graham McNeill et Ben Counter
Maison d’édition : The Black Library
Genre : Science-Fiction, Fantasy
Date de publication : 2020
Où trouver le livre ? Clique ici
Ça m’a pris un matin, comme ça pouf et sans prévenir : J’avais vu que The Black Library sortait l’intégrale de l’Hérésie d’Horus, en collections de trois tomes à chaque fois. Pour ceux qui ne savent pas, cette saga prend place dans l’univers de Warhammer 40.000. Le jeu se déroule au 41° siècle mais les livres se déroulent au 31° siècle. Et moi, j’y connais rien en Warhammer 40.000. C’était donc ma petite porte ouverte (une cinquantaine de tomes donc plus d’une dizaine de collections, mais oui) pour le découvrir.
En gros, l’Imperium est fondé par l’Empereur de l’Humanité. Celle ci s’est dispersée dans l’espace donc il a eu l’idée folle de les regrouper sous l’autorité de Terra en lançant la Grande Croisade : il veut envahir la galaxie si vous préférez. Pour cela, il crée 20 Généraux, ses fils, appelés les Primarques. Et Horus est son préféré. A chacun, il leur confie une légion de Space Marines, appelés les Astartes et ce sont des guerriers surhumains dont le patrimoine générique est issu des Primarques.
Ce qu’on découvre, c’est qu’il existe une dimension parallèle : le Warp. L’Empereur l’utilise, ainsi que son armée, pour voyager plus vite ais il y a peut être bien quelque chose de vivant voire de maléfique dedans. L’Empereur décide de retourner sur Terra et laisse son commandement à Horus. Les trois livres présents dans cette collection : L’ascension d’Horus, les faux dieux et la galaxie des flammes nous raconte la suite des évènements.
Et chacun de ses romans commence toujours comme le début d’une chronique : « J’étais là le jour où Horus a tué l’Empereur », « J’étais là le jour où Horus a chuté » et « J’étais là le jour où Horus s’est détourné de l’Empereur ».
Au départ, je me suis dit qu’on aura une espèce de Starship Trooper qui se prend vraiment au sérieux (Et j’adore ce film alors imaginez). Mais ce début de saga est tellement plus ! Nous suivons Loken, un Astarte qui a été accepté dans le Mournival (le conseil de guerre restreint d’Horus). Loken intègre des chroniqueurs dans sa suite pour raconter la Grande Croisade.
N’oubliez pas que ces tomes ont été écrits dans les années 90 où la Guerre de l’Irak a été programmée pour être bien filmée à la télévision !
Au départ, on voit Horus comme une espèce de Dieu sauveur et nous sommes émerveillés par la bataille. Puis, on se rend compte qu’Horus n’est qu’un homme qui intrigue et qui a rendu ses frères jaloux. Il est aussi soumis à la tentation du Warp. Et Horus devient un tyran qui veut renverser l’Empereur et détruire des mondes pour cela.
On assiste à tout cela sous les yeux de Loken et c’est cela qui est captivant. A partir de quand une armée de libération devient-elle une armée d’oppression ? Quand le journalisme cesse d’être un moyen d’information pour être un outil de propagande ? Quand le culte d’une personne devient une religion dans un Empire qui se veut laïc ?
Il y a beaucoup de questions, je sais. Mais j’en ai laissé d’autres de côté. N’hésitez pas à prendre des notes bien sûr car c’est une belle pépite et surtout très dense. Si vous aimez de la Science Fiction militaire : vous allez être servis. Mais derrière l’action et les intrigues, cette première trilogie va vous jeter un autre regard sur la société et sur l’Histoire.
Laisser un commentaire