PTSD de Guillaume Singuelin

Titre : PTSD

Auteurice : Guillaume Singelin

Maison d’édition : Editions Ankama

Genre : Bande Dessinée

Date de publication : 2019

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Début Aout, c’est l’anniversaire de mon oncle et c’est cet homme qui m’a fait découvrir les Bandes dessinées. Chaque année, je lui offre donc une bande dessinée pour son anniversaire. Sauf que, mon oncle est décédé l’année dernière et la question s’est posée. Parce que les habitudes sont tenaces, voyez-vous, que fin Juillet, j’étais en quête d’une bande dessinée. Que faire ? Finalement, je me suis dit que d’en lire une le jour de son anniversaire, c’était le garder un peu avec moi.

Mais que choisir ? Il se trouve que je fais partie du Coin Lecture du Coin Pop, ce qui me donne à chaque fois des recommandations au graphiques absolument incroyables.. Récemment, l’équipe avait recommandé PTSD de Guillaume Singuelin, une histoire parlant de stress post traumatique, d’où le nom de la bande dessinée. Le PTSD, qu’est-ce que c’est ? C’est un type de trouble anxieux sévère résultant d’un traumatisme psychique qui se manifeste, chez un individu, à la suite d’une expérience impliquant une confrontation directe et personnelle à la mort potentielle, que ce soit sa propre mort ou celle d’autres personnes (Wikipedia).. Des symptômes sont divers et variés et les voici : la reviviscence, l’évitement, l’hypervigilance, la dissociation , le trouble anxieux, le sentiment de peur envahissant, les troubles du sommeil, l’agressivité et l’irritabilité, des troubles relationnels une vision faussée, des difficultés cognitives, la mésestime de soi, un syndrome dépressif, des troubles de l’addiction et des troubles du comportement alimentaire.

Et maintenant, la Bande dessinée ? On suit Jun qui a été tireuse d’élite pendant une guerre fictive. Elle est revenue au pays avec un œil en moins et traumatisée. L’album va nous montrer le peu de prise en charge de ses personnes qui rentrent de la guerre, à part des médicaments, provoquant ainsi une forte dépendance. Se développe alors une économie parallèle et ces personnes se retrouvent dans la rue, livrées à elles-mème. L’histoire de Jun, cela raconte tout cela : la vie dans la rue, la communauté qui s’y crée, le rapports avec les habitants de la ville, les relations avec le dealer, les cauchemars sur la guerre. Et parfois, quelque chose de bien en sont, des solutions sont trouvées. Et parfois non.

La lecture est un ravissement des yeux car les dessins sont juste magnifiques. Et l’auteur, en juste quelques pages, vous donne le sujet, les conséquences et les actions possibles. Elle montre que ces personnes revenant de la guerre, même amoché.es, restent des héros du quotidien. Que l’on ne doit pas seulement honorer les morts, mais aussi soigner et prendre soin de ceux qui reviennent. Pour moi, c’est le message de l’œuvre, sans pathos, sans cruauté gratuite, avec les mots et les images qu’il faut. Elle leur redonne une existence .

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