Auteur : Andrzej Sapowski

Saga : Le Sorceleur

Numéro de tome : 5

Maison d’édition : Bragelonne / Milady

Genre : Fantasy

Je ne sais pas vous, mais personnellement, j’ai un mal fou à ne pas terminer une saga. Même si cela risque de me prendre des années, même si parfois, ce n’est pas un énorme coup de cœur, j’ai cette voix dans ma tête qui me dit que je n’ai pas achevé quelque chose. C’est très problématique sur une grosse saga comme la Roue du Temps, par exemple (on en reparlera un jour) mais je poursuis mes progressions, petit à petit. Évidemment, je vais devoir vous récupérer mes chroniques des tomes précédents car c’est un nouveau Blog ici mais ne vous inquiétez pas, cela va venir.

Dans la saga du Sorceleur, on approche du bout puisque j’ai terminé le tome 5, appelé le Baptême du feu et si je trouve la saga moyenne… correction ! Et si je trouve que la saga a vieilli un peu, je dois dire que ce cinquième tome m’a un peu réconcilié avec The Witcher, la série ayant peu à peu égratigné ma patience

Mais revenons un peu aux origines. La saga du Sorceleur a été écrite par Andrzej Sapowski, auteur polonais que je maudis à chaque fois que je dois écrire son prénom. Mais le monsieur a créé un bon univers, Alors je lui pardonne. D’après la biographie Wikipédia de l’auteur, il est né en 1948 (Je vous disais que cela commençait à dater) et le premier tome de la saga du Sorceleur a été écrit en 1386. Pourquoi je vous explique cela ? C’est que , selon moi, cette saga oscille entre la construction d’un univers qui a excité l’imagination de nombreux/ses lecteurices mais il y a des choses dans les personnages qui ne vont pas du tout. Cela vous permettra de comprendre ma relation un peu compliquée avec cette saga car je suis à la fois très indulgente (j’ai commencé entre autres avec le Sorceleur) mais très… Critique, maintenant que mes goûts en fantasy se sont affinés.

Je ne vous ferai pas l’historique des prix et autres adaptations de cette saga parce que cela fera surement l’objet d’un article plus global, un jour, mais sachez qu’on surnomme Andrzej Sapowski le Tolkien polonais. autant vous dire qu’il a eu la reconnaissance des amoureux de la Fantasy. En France, il est publié chez Bragelonne et je poursuis l’aventure en audio. où il est doublé par Nicolas Justamon.

Pour ceux qui ne connaissent pas, qu’est-ce que la saga du Sorceleur ? Dans cette histoire, nous suivons les aventures de Geralt de Riv, un mutant entrainé depuis tout petit à tuer des monstres. C’est ce qu’on appelle un anti-héros solitaire mais, comme c’est souvent le cas dans les romans de fantasy il va ouvrir son cœur à l’amitié grâce au Barde Jaskier, à l’amour avec la magicienne Yennefer et à la paternité avec la jeune Ciri. Il évolue dans un monde médiéval-fantasy inspiré de légendes Slaves et de l’histoire polonaise. Si le monde de Geralt parait bourré d’intrigues politiques et de guerres, notre Sorceleur reste droit dans ses bottes et poursuit ses missions. La véritable question reste souvent : qui sont les plus monstrueux, les hommes ou les monstres ?

Dans le Baptême du Feu, la jeune Ciri a été enlevée, Yennefer a disparu et Geralt a été blessé. Le temps de se rétablir , il fait appel à Jaskier et à d’autres compagnons pour sauver sa fille. Or, la guerre est partout, ce qui ne simplifie pas ses recherches. D’un autre côté, les magiciennes tentent de se réunir pour sauvegarder la liberté de leur Art.

Ce roman est en continuité direct avec le Temps du mépris et pourtant ces deux romans sont totalement différents. Autant avec le tome précédent, on nageait jusqu’au cou dans les intrigues politiques et en restant très statiques, autant ici, on reprend un peu les bases du Sorceleur, c’est-à- dire les aventures d’un chasseur de monstres. Et si vous vous posez la question, j’ai préféré ce tome-ci car j’avais l’impression avec le Temps du Mépris qu’on s’enlisait au petit peu.

Ce fut donc un réel plaisir pour moi de voir Geralt battre la campagne en évitant les différents fronts de la guerre. On retrouve Jaskier que je trouve toujours aussi drôle mais on fait connaissance de l’archère Milva qui découvre elle aussi le travail de groupe et le fait d’accorder sa confiance. On croise la route de Régis, un personnage à la fois drôle et énigmatique. Enfin, il y a mon groupe de Nains préférés, personnages toujours à la lisière de la moralité. Et s’ajoute au groupe un ancien ennemi de Géralt : Galin.

Alors, certes, on n’avance pas beaucoup dans l’intrigue principale même si elle continue à faire son petit bout de chemin. Le but ici est de reconnecter Geralt à des valeurs et des relations plus simples. On a vraiment l’impression de retrouver l’esprit du début. Si le thème c’est la guerre. Comment cela se passe pour les populations pendant cette période ? Surtout quand il n’y a pas de front établi. On va montrer ici comment les populations vont devoir migrer pour éviter les combats. On verra aussi le comportement de certains qui utiliseront la peur ambiante pour avoir un peu de pouvoir. Enfin, au verra aussi la manipulation des informations de la part des généraux des différents camps.

Ainsi, on aura les récits d’un groupe en voyage et c’est par leurs rencontres qu’on va découvrir encore une fois la nature humaine. J’ai des choses à reprocher à la saga du Sorceleur, mais je dois avouer que ce genre de tome, j’aime beaucoup. Cela vous fait voyager, prendre du recul sur les gens et l’actualité. Parfois, une bonne petite bataille, des discussions au coin du feu et quelques jérémiades de Jaskier … Et bien c’est tout ce que je demande

Laisser un commentaire

Tendances