Titre : Snowblind

Auteur : Christopher Golden

Maison d’édition : Bragelonne

Traducteur : Benoît Domis

Genre : fantastique, horreur

Où trouver ce livre : ici

En 2016… Il y avait une promo… C’était une opération genre 500 Ebooks à 1 euro chacun pendant une semaine. J’ai adoré ces promotions parce que, clairement, je me suis constituée un fonds de lecture de folie. J’y ai pris des livres que je n’aurai jamais acheté au prix fort, soyons honnête et si j’ai un goût plus assuré maintenant en littérature, c’est en grande partie grâce à ces promotions qui m’ont alimentée pendant des années.

Snowblind, on ne va pas se mentir, je l’ai pris pour la couverture qui faisait hiver et le petit tip de Stephen King qui disait qu’il était bien. Je ne connais pas du tout l’auteur et l’histoire en elle même n’est pas tant que cela accrocheuse : On est dans une petite ville des États Unis. Il y a des disparitions un soir de tempête et nous retrouvons les habitants de cette charmante petite ville douze ans plus tard alors qu’une nouvelle tempête s’annonce….

« Il savait qu ‘il ne pouvait pas la rendre heureuse – elle seule le pouvait – mais il refusait qu’elle soit triste à cause de lui »

Ce roman nous promet du mystère, peut être du fantastique, et sûrement de la gestion de ceux qui restent et l’impact qu’a eu ces disparitions sur la ville et ses habitants. Si vous cherchez ce genre de choses, stoppez tout et allez voir la série de The Leftovers qui traitera bien mieux de ce sujet.

Vous l’aurez deviné, ce n’est pas mon coup de cœur de l’année, ni du mois d’ailleurs. Est ce que ce roman est mauvais ? Non ! Il est moyen, tout simplement. En fait, j’aurai aimé plus de développement des personnages, peut être même un peu plus de développement du côté fantastique.

Comment je vais vous dire cela ? Vous voyez ? Quand vous allez voir un blockbuster au cinéma ? Et bien Snowblind est un blockbuster de la littérature fantastique. J’y ai trouvé des choses, des pistes intéressantes mais on est pas allé plus loin. Il y a eu aussi quelques clichés qui, je vous l’avoue, m’ont fait éclatée de rire, ce qui n’est pas du tout prévu dans ce genre de bouquin.

« Je pense que j’aime bien l’idée de la maison plus que la maison elle – même . Quand tout est réparé, quand tout sera comme je l’ai imaginé, qu’est-ce qu’il se passera après ? »

Après, j’ai passé un bon moment, un moment moyen en fait. Le début était pourtant très prometteur : le premier chapitre me donnait tellement d’espoir. Je pense que l’auteur s’est mis trop d’ambitions dessus, ou peut être pas, cela dit. Si vous voulez découvrir un peu le genre horreur/fantastique mais qui ne fait pas trop peur, ce roman est pour vous. Mais étant une grande lectrice de Stephen King, j’avoue que le soufflet est un peu tombé à plat.

Après, il m’a fait deux soirées où je n’ai pas trop réfléchis. J’étais plutôt bien dans la tempête. J’ai eu des appréhensions au bon moment et à part mon fou rire final, cela s’est plutôt bien passé. S’il y a une promo, prenez le. Sinon, lisez the Shining 😉

« Quelle chose étrange d’avoir subi une telle perte et être entourée au quotidien d’un si grand nombre de personnes qui ne s’en doutaient absolument pas . »

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